Angers-Nantes Opéra / Opéra de Rennes

Béatrice et Benedict

BERLIOZ
Mise en scène,
décors et costumes
générique

Direction musicale : Sascha Goetzel

Mise en scène, décors et costumes : Pierre-Emmanuel Rousseau

Lumières : Gilles Gentner

Avec Marie-Adeline Henry, Olivia Doray, Marie Lenormand, Philippe Talbot, Marc Scoffoni, Lionel Lhote, Frédéric Caton, Achille Jourdain …

Orchestre National des Pays de la Loire / Orchestre National de Bretagne

Choeur d’Angers-Nantes Opéra

Angers-Nantes Opéra : 11, 13, 15, 17 octobre 2023

Opéra de Rennes : 12, 14, 16, 18 novembre 2023

Grand Théâtre d’Angers : 3 décembre 2023

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Revue de presse

Diapason

"Le spectacle de Pierre-Emmanuel Rousseau fait régner sur le plateau une énergie des mouvements digne de Broadway. (...)  Outre ce sens affûté de l’occupation de l’espace, avec des moyens modestes, frappe dès le début une énergie des mouvements digne de Broadway, embarquant toute la troupe dans un tourbillon de bonne humeur colorée, solistes et chœurs compris. (...) Et tout du long, les caractères sont prestement croqués, avec du vif-argent dans la direction d’acteur. Soulignons notamment un beau travail sur les dialogues parlés, réécrits sans outrance, et ne sombrant jamais dans la récitation, comme c’est, hélas ! trop souvent le cas à l’opéra. "

octobre 2023

Classiquenews.com

" Transposée par Pierre-Emmanuel Rousseau (qui signe également décors et costumes) dans la Sicile (mafieuse) des Années 80, l’action y gagne en vie et mouvements, avec des scènes dansées (type Madison), emplies d’une bonne humeur colorée- et nous avouerons nous être laissés emporter par la liberté du propos et la fantaisie d’une mise en scène qui, toujours intelligente et attentive, précise dans sa direction d’acteurs, ne se prend pour autant jamais au sérieux (avec des clins d’oeil aux “soap operas” et autre « telenovelas » brésiliens de la fin du XXe siècle)."

octobre 2023

Premiereloge-opera.com

" Pierre-Emmanuel Rousseau fait partie de ces metteurs en scène renouvelant nos approches des œuvres par des transpositions tout à la fois personnelles et respectueuses, soucieux de raconter les choses autrement sans pour autant raconter autre chose que ce que disent le livret et la partition (...)  Bref, on rit beaucoup lors du spectacle, et ce dès le lever du rideau où les choristes sont tous habillés à la mode eighties – avec, pour les femmes, des costumes particulièrement flashy et d’improbables choucroutes en guise de coiffures, qui les font passer pour quelques figurantes échappées d’un soap opera façon Dynasty ! Comme à son habitude, Pierre-Emmanuel Rousseau signe lui-même les costumes, mais aussi la scénographie du spectacle (...) Le jeu d’acteur est millimétré, les chanteurs se révélant être tous d’excellents comédiens (les tensions portées par le couple éponyme et la force des sentiments qu’elles révèlent sont mises au jour avec une acuité rare) ; mais c’est en fait l’ensemble des personnages présents sur scène qui semble avoir fait l’objet de soins tout particuliers dans la direction d’acteur, jusqu’aux personnages secondaires – et même jusqu’aux choristes, tous individualisés et caractérisés avec humour. Qui plus est, solistes et choristes sont amenés plus d’une fois à danser, parfois en chantant (impayable numéro de country dance pour la sicilienne du premier acte !), comme dans la plus accomplie des comédies musicales : bravo aux artistes pour leur formidable polyvalence et le travail de répétitions que ce spectacle a de toute évidence nécessité en amont de cette première !" 

octobre 2023

ConcertoNet.com

" (...)
Si le chœur apparaît lui aussi dépassé par les vifs tempi du chef, il préserve l’essentiel, bien aidé par la direction d’acteur dynamique et inventive de Pierre‑Emmanuel Rousseau. De quoi galvaniser l’ensemble des chanteurs, toujours affairés aux préparatifs du mariage entre Héro et Claudio, sur fond de danses façon madison. Les délicieux costumes années 1980, colorés et farfelus, nous plongent dans une mascarade mafieuse où les masques tombent peu à peu, repoussant toujours plus avant le happy end attendu. Si les textes modernisés, dont le gaullien et volontairement anachronique « Je vous ai compris !», ne peuvent faire oublier le peu d’épaisseur de l’intrigue, ils donnent toutefois une malice bienvenue, au ton toujours juste, s’insérant parfaitement dans l’écrin visuel de toute beauté du spectacle réglé par Pierre‑Emmanuel Rousseau. De quoi nous réconcilier avec ce péché de vieillesse de Berlioz, aussi rare que raffiné." 

octobre 2023

Concertclassic.com

" (...)  A Nantes (et bientôt à Rennes et à Angers), Pierre-Emmanuel Rousseau retient la Sicile de Cosa nostra, remplaçant la guerre contre les Maures par un règlement de comptes entre mafieux, avec trafic d’armes et de substances variées. C’est un bon point de départ, et cet univers à la Coppola ou à la Scorsese se prête bien à l’humeur festive qui caractérise d’abord Beaucoup de bruit pour rien, la pièce de Shakespeare d’où Berlioz a tiré son opéra-comique. (...) Restent donc surtout l’amusante atmosphère Années 1980 avec robes à épaulettes et permanentes à la Pamela ou Sue Ellen de Dallas pour les dames, et des dialogues à peine réécrits pour les rendre conformes au concept, seule une scène parlée, entre des domestiques, étant supprimée au début du second acte. On admire surtout la manière dont Pierre-Emmanuel Rousseau déploie le chœur pendant toute la première partie du spectacle, utilisant avec brio la fête de mariage (en remplacement des réjouissances liées à la victoire militaire) comme toile de fond pour plusieurs airs et duos qui en deviennent plus naturels, sans être le moins du monde gênés par le mouvement à l’arrière-plan – chacun des membres du chœur a ses propres actions, ses propres déplacements. Il en résulte une atmosphère de comédie musicale qui convient assez bien à l’œuvre." 

octobre 2023

Resmusica.com

" (...) A entendre, à voir, le chœur est superlatif, très investi dans les chorégraphies au cordeau de Pierre-Emmanuel Rousseau : la Sicilienne revue en madison va jusqu’à faire monter des fourmis dans les jambes des spectateurs. Tout en sachant garder l’esprit de l’œuvre, le metteur en scène a également, et très subtilement, retouché les dialogues originels (ainsi avait fait Berlioz avec Shakespeare) afin de faire voyager l’action du XVIᵉ siècle à nos jours dans la Sicile des mafias (le retour de guerre est celui d’une guerre des gangs), des trafics (on exhibe son revolver, sa valise de billets, on sniffe), des fêtes en costumes traditionnels, le tout bien évidemment sous le regard commode de la Madone." 

 octobre 2023

Olyrix

" (...) Pierre-Emmanuel Rousseau-qui signe la scénographie et les costumes, réalisés dans les ateliers d’Angers-Nantes Opéra- a élaboré un spectacle vivant, empli d’humour et de rebondissements, qui fait la part belle à des couleurs locales assez éclatantes. Il entraîne solistes et choristes dans une savoureuse chorégraphie fort enlevée et menée tambour battant. (...) Pierre-Emmanuel Rousseau signe ce spectacle, presque sympathique comme une comédie musicale actuelle, mais sans jamais bousculer la merveilleuse partition de Berlioz qui conserve toute sa fraîcheur et ses particularités. Il sait aussi varier les ambiances, comme celle apaisée entourant la fin du premier acte au moment du fameux duo Nocturne chanté par Héro et Ursule."

octobre 2023

Opéra-Magazine

" (...) Jamais la mise en scène ne va contre la musique, ni ne cède à l'agitation gratuite (...) En une période si morose, ce spectacle fait du bien, par le réjouissant esprit d'équipe qu'il montre ."

octobre 2023

 

ForumOpera

" (...) Entre madison et livraison de cocaïne, tout cela fonctionne parfaitement dans un rythme et une joie communicatifs ."

octobre 2023

 

Opera-online

" (...) Pierre-Emmanuel Rousseau manie avec habileté les différents niveaux d'intimité, ainsi que la cohabitation entre le privé et le collectif (...) Parce qu'il se passe toujours quelque chose sur scène sans qu'aucun personnage ne soit pour autant sacrifié, la production est une franche réussite."

octobre 2023