concertclassic.com
" (...) Responsable de la mise en scène, mais également des décors et des costumes, Pierre-Emmanuel Rousseau accomplit lui aussi un sans-faute : la transposition à l’époque de la création (1894) fonctionne parfaitement, Thaïs devenant une courtisane adulée, qu’on découvre dans une sorte de maison close fin-de-siècle décorée de Vénus académiques. (...) L’œuvre retrouve aussi son côté sulfureux, au prix de quelques détails que le texte autorise : l’accueil « musclé » réservé à Athanaël, dont le sang gicle sur le rideau de scène, explique « la terrible cité » dont il est question aussitôt après, tandis que Thaïs, écœurée par sa propre beauté, s’inflige un Glasgow smile, avant d’être violée par Nicias (...) Un spectacle qui mériterait d’être repris sur d’autres scènes, avec une distribution aussi idoine si possible."
novembre 2024
Avant-Scène Opéra
" Saluons sans attendre la lecture faite par Pierre-Emmanuel Rousseau qui, se hissant au-delà de tout manichéisme, s’empare véritablement de l’œuvre et renouvelle sa compréhension (...) Après un premier acte réussi, la soirée prend ainsi une autre envergure, plaçant le spectateur sur le fil d’une émotion qui s’intensifie à chaque pas, où se révèle un jeu et une direction d’acteurs d’une grande et rare justesse (...) Également signée par Pierre-Emmanuel Rousseau, la scénographie est à la mesure du projet. L’élégance est toujours de mise, autant que la clarté du propos, et l’ensemble se pare du plus raffiné vestiaire."
novembre 2024
PremièreLoge-opera.com
" (...) l’Opéra stéphanois a mis les petits plats dans les grands en convoquant l’un des metteurs en scène français les plus talentueux du moment (...) La mise en scène de Pierre-Emmanuel Rousseau propose quant à elle une transposition habile du livret original, qui renouvelle la vision de l’œuvre tout en en respectant les enjeux dramatiques (...) La transposition fonctionne, ne « force » jamais l’œuvre, et le metteur en scène qui, fidèle à ses habitudes, réalise aussi les décors et les costumes du spectacle, nous donne à voir quelques tableaux saisissants. "
novembre 2024
Bachtrack.com
" (...) Dans cette nouvelle-production, Pierre-Emmanuel Rousseau transpose l’histoire à la Belle Époque. Sa vision est lisible et à fort impact, empreinte de religiosité, ainsi que d’une dose de violence sanglante. (... )"
novembre 2024
Classykeo
" le très inspiré metteur en scène Pierre-Emmanuel Rousseau (...) Une mise en scène généreuse en couleurs et accessoires, avec des décors d’un esthétisme de joaillerie et d’un réalisme confondant(...) "
novembre 2024
Diapason
" (...) S’il transpose l’action du IVe siècle de notre ère au XIXe de Massenet, le spectacle de Pierre-Emmanuel Rousseau en respecte tous les ressorts. Mieux : il les souligne. "
novembre 2024
ForumOpera
" (...) A ce propos, il faut mentionner l’excellente direction d’acteurs, non seulement de notre sorcière-vamp, mais aussi des enfants et de leurs parents. (...) "
janvier 2021
ForumOpera.com
" (...) On saluera la direction d’acteurs très travaillée : les chanteurs ne sont jamais statiques ou livrés à eux-mêmes ; tout est scénographié, ce qui immerge le spectateur dans l’œuvre et parvient à créer d’emblée l’émotion. "
novembre 2024
Resmusica
" (...) Particulièrement déchirante dans un tel contexte, la fameuse Méditation est le point de bascule, qui voit la très influençable Thaïs, très certainement sous l'emprise de l'âge qui vient, se laisser aller à mutiler longuement son sourire façon Joker, scène qui était déjà le clou du film de Bonello. Autre innovation signifiante : c'est elle et non Athanaël qui mettra le feu au lupanar avant de s'engager sur la voie de « la vraie vie » (...) La vision ne manque pas de force."
novembre 2024
Classiquenews.com
" (...) la mise en scène (et les décors et costumes somptueux) de Pierre-Emmanuel Rousseau, s’affirme, claire, efficace, puissante, esthétique. Tout en contextualisant habilement le monde du luxe et de la sensualité (chez Nicias à Alexandrie), au style éclectique propre au Second Empire et à la IIè République, l’homme de théâtre nous rappelle que l’ouvrage est propre au style français fin de siècle ; il sait remarquablement dessiner le profil psychologique de chaque protagoniste, tout en éclairant aussi sa propre évolution… trajectoire opposée, brillamment symétrique et inversée (...) Chaque point de maturation spirituelle signifie épreuve et lutte intérieure, ainsi que l’exprime la fine direction d’acteur ; ce qui rapproche le spectacle du cinéma "
novembre 2024
Opera-Online.com
" (...) Ici, Pierre-Emmanuel Rousseau signe donc une Thaïs lisible, intelligente (...) Quant aux décors et aux costumes, signée également par Pierre-Emmanuel Rousseau, ils marquent les esprits et permettent d’appuyer le propos scénique sans prendre le dessus sur ce-dernier. (...) Bien que l’on puisse trouver quelques légers défauts dans cette production, le résultat n’en demeure pas moins réussi et parvient à offrir une belle vivacité ainsi qu’un véritable attrait pour cette Thaïs de Massenet, dans un spectacle servant tout aussi bien la débauche de la courtisane que la spiritualité de sa rédemption."
novembre 2024
Cult.news
" (...) Rousseau use de toute l’imagerie de la bamboche désespérée de la fin du XIXe siècle pour esquisser un monde clos, toxique, dans lequel Thaïs se sent étouffer face à l’hypocrisie et à la domination des hommes (« Tous ces hommes ne sont qu’indifférence et que brutalité », chante-t-elle au premier tableau de l’acte deux). Peut-on faire plus actuel que cette réflexion sur la place des femmes dans le regard et le plaisir des hommes ? (...) La femme, l’homme, le couple sont tous caractérisés par le metteur en scène avec une grande acuité (...) C’est donc une proposition très forte que propose le metteur en scène avec ce décor, (...) Mais Rousseau sait aussi émouvoir avec des gestes très simples : quel moment de grâce quand le danseur vient soigner Thaïs, et mettre sur ses plaies un baume qu’il prend dans le creux de sa main gantée ! (...) Tout autant que les décors et les costumes, la direction d’acteurs est un élément crucial pour la réussite d’une production. La définition des personnages qui en est issue l’oriente profondément. Le chœur, qu’il soit en robe de bure blanche pour les moines cénobites, en bourgeois au palais de Nicias pour ce qui est des hommes, en filles légères pour le second acte ou en aube noire au dernier pour ce qui est des femmes, voit ses mouvements réglés au millimètre."
novembre 2024