" (...) A la mise en scène, l'homme-orchestre Pierre-Emmanuel Rousseau sait créer l'ambiance lyrique et sensuelle de ce curieux opéra-bouffe français, en osant transposer le huis clos de la Picardie du XVIIIème siècle à un palace vieille France de 1960, d'une invention ravissante (...) Alliant fantaisie, classe et élégance, ses costumes semblent également le point fort du créateur (...) Le défi est relevé de faire vivre la roublardise rossinienne (...) "
janvier 2019
" (...) En conclusion, le spectacle est un vrai régal qui garde bien l'esprit de Rossini, une comédie basée sur les changements de rôles, sur fond d'anticléricalisme et de faux prophètes. Rousseau y a ajouté une touche de dimension féministe. La magnifique interprétation musicale illustre parfaitement cette mise en scène. "
janvier 2019
" (...) Pierre-Emmanuel Rousseau choisit quant à lui de planter son décor pendant la guerre d'Algérie. La transposition est efficace (...) Cet ancrage historique est également l'occasion pour cet artiste aux talents de couteau suisse - il signe mise en scène, décors, costumes et lumières - de nous régaler d'une esthétique actuellement en vogue (...) Le metteur en scène, comme il se doit avec ce type de répertoire, a su placer le rythme centre de sa proposition (...) Sa direction d'acteur est extrèmement précise, elle donne notamment à chaque membre du choeur l'occasion de camper toute une palette de personnalités. ses costumes reflètent ce travail d'orfèvre : colorés, délicieusement fifties, tous individualisés, ils ont très réussis (...)
janvier 2019
" (...) Le travail de mise en scène est très vivant et va crescendo au cours du déroulement. Pierre-Emmanuel Rousseau s'en donne à coeur joie au cours du deuxième acte donnant au comique une dimension égrillarde et follement drôle. Le choeur des chevaliers devenant d'humbles nonnes lorsque la situation l'exige et célébrant férocement le vin quelques instants plus tard est à se tordre de rire (...)"
janvier 2019
Au Théâtre de Bienne, tout est à hauteur d’homme. Loin d’être gêné par le plateau plutôt étroit (la salle et la fosse étant elle-même petites), Pierre-Emmanuel Rousseau fait en sorte que les solistes et choristes soient en interaction permanente. (…) Mais sur le plateau, le jeu est formidablement vivant, solistes et choristes unis dans un même tempo enlevé.
octobre 2015