" (...) Pierre-Emmanuel Rousseau se risque, avec succès, à une ambiance mystérieuse et moite (soutenue par les lumières de Gilles Gentner) (...) en donnant du temps au temps long des airs. (...) Pierre-Emmanuel Rousseau superpose le visible et le non-visible, l'intime et le fantastique, à travers des détails infinitésimaux, qui par leur somme, font comprendre la mécanique rituelle imperturbable de la cour de Semiramis. (...) "
juin 2025
" (...) La mise en scène de Pierre-Emmanuel Rousseau accentue la part d'ombre et de tragique de l'oeuvre. Elle s'appuie sur les lumières de Gilles Gentner, qui sculptent les espaces de clairs-obscurs dramatiques, et sur les costumes sombres, eux aussi signés par Rousseau, contrastés par quelques touches éclatantes. La scénographie compose un espace structuré par des éléments massifs et mouvants. Les mouvements chorégraphiés de Carlo D'Abramo ajoutent une stylisation au rituel, notamment dans la gestuelle des figurants.(...)
juin 2025
" (...) Les décors monumentaux, dominés par des murs de marbre noir mobiles, des sarcophages et des néons bleutés, créent une atmosphère de luxe macabre et de décadence. Les costumes mêlent tailleurs à épaulettes pour Sémiramis (évoquant une « executive woman » impitoyable) et attributs mafieux pour Assur, tandis que les éclairages de Gilles Gentner sculptent l’espace en clairs-obscurs dramatiques. La chorégraphie de Carlo d’Abramo, parfois jugée audacieuse, ajoute une dimension rituelle aux scènes de foule, avec des figurants évoquant des spectres ou des victimes sacrificielles. Pierre-Emmanuel Rousseau ose des images chocs, telles cette danseuse sacrifiée, égorgée en maillot de bain, qui rappelle la violence du pouvoir ; le spectre de Ninus, incarné par un danseur couvert de « paillettes sanglantes », qui plane comme une menace hallucinatoire ou encore la scène finale (réinventée) qui voit Azema (Natalie Pérez) poignarder Idreno et Arsace, ajoutant trois morts au livret original pour un climax aussi sanglant qu’inattendu."
juin 2025
" (...) The dark staging found its emotional core in Act II. It’s there that Rousseau’s vision really came together, enhancing the psychological complexity of the story and characters. (...) "
juin 2025