" Recréation magique à l’Opéra de Tours (...) Dans les Balkans au XXè siècle, des villageois se font attaquer puis martyriser par une horde de mercenaires sans scrupule : le capitaine Conrad et ses sbires font régner un climat d’oppression et de peur ; la barbarie occupe tout le plateau, viols, tortures, terreur à l’envi… Pas de fleuve impétueux, ni de répit pour le bon peuple. Mais une scène fermée, asphyxiante, traitée comme un piège collectif… Voilà pour le climat général. Le metteur en scène Pierre-Emmanuel Rousseau inscrit toute l’action des 4 actes dans une seule et même forêt ; le tableau le plus saisissant sur le plan visuel, étant ce fameux acte féerique, celui des elfes, où paraissent en réalité sous la forme de femmes animales ou décapitées, les purs esprits des victimes sacrifiées qui célèbrent en un hymne puissant le pouvoir réparateur de la Nature profonde, mystérieuse, énigmatique (…) Magistrale résurrection "
septembre 2018
" (...) Encerclé par une forêt de plus en plus prégnante, lieu incertain où tout peut arriver, ce huis-clos oppressant est développé avec finesse par Pierre-Emmanuel Rousseau. Il crée une atmosphère suintant de tension et d'éclats émotionnels qui s'opposent avec l'impavidité d'une nature implacable. (...) La direction d'acteurs se coule, elle aussi, dans les attendus du Grand Opéra, ses outrances de la surnature et ses rebondissements spectaculaires, tout en lovant avec finesse, dans les affects des protagonistes, tout un monde lointain sous le signe d'une religiosité mâtinée de mythes païens résurgents. A quelques scories près, Pierre-Emmanuel Rousseau signe à nouveau une très efficace production et ce malgré un budget serré(...) "
octobre 2018
" (...) Il est indéniable que sa mise en scène fonctionne. Nous sommes transportés au milieu de la guerre des Balkans (...) et s'il est bien aidé par un plateau d'artistes exceptionnels scéniquement, il y a une force visuelle d'une intensité rare, au point d'être vraiment mal à l'aise dans la scène finale du premier acte (...) Le réalisme du travail scénique fonctionne parfaitement. Bravo "
septembre 2018
" (...) Pierre-Emmanuel Rousseau transpose astucieusement l'action dans les Balkans au temps de la guerre de Bosnie (...) La direction d'acteurs est sobre et efficace (...) "
octobre 2018
" (...) Pierre-Emmanuel Rousseau assure avec habileté la transition entre réalité et un romantisme onirique proche de l'Oberon de Weber (...) "
septembre 2018